Pour comprendre l’histoire de Yovo Bio il faut remonter 25 ans en arrière. Originaire du Poitou, Jean-Luc Gelin se passionne très jeune pour les voyages et la photographie. Après plusieurs années passées à parcourir le monde et à développer des projets variés, il retourne à sa terre natale et se lance dans la vente de fruits sur les marchés. Mais Jean-Luc n’est pas satisfait. Déçu par les produits qu’on lui propose et contrarié de ne pouvoir en être maître, il ressent le besoin de donner un sens à son activité. Sans surprise, c’est une nouvelle fois le Togo qui va lui apporter la solution.
En 2017, alors qu’il y entreprend un nouveau voyage photographique, il rencontre Fessou et décident tous les deux de relever un nouveau défi : importer et commercialiser leurs propres fruits. Tout se passe alors très vite. En parfaits hommes d’action, Jean-Luc et Fessou décident de s’associer dans un projet de culture et d’exportation d’ananas.
Pour concrétiser ce projet, les deux hommes se mettent à la recherche d’une terre. Et c’est auprès d’un fermier de la région d’Akapé, près de Lomé, qu’ils trouvent leur bonheur. Monsieur Koffi élève des poules et cultive des ananas pour le commerce local. Il accepte de confier en fermage 20 hectares de terres déjà plantées à Jean-Luc et Fessou. Si les plantations de Monsieur Koffi sont 100% naturelles, elles ne sont pas encore certifiées bio. Elles le deviendront dés la fin de l’année.
En même temps se développe la culture d’arachides, que les petits exploitants plantent avec une autre culture telle que celle de l’ananas. L’arachide enrichit le sol en azote et permet le développement des autres plantations. Les plants d’arachides sont placés sur des buttes séparées d’un mètre chacune. Cette méthode favorise le drainage et facilite l’arrachage des plants. Si le processus de torréfaction dans la farine de manioc ne permet pas aujourd’hui la certification bio, les cacahuètes sont garanties sans traitement!